La question du territoire et de son appartenance est un des sujets les plus tabous qui entoure le conflit arméno-turc et par la même occasion sa résolution.

Mon mémoire (Le rôle de l’art dans l’amélioration des relations entre arméniens et turcs, 2017) se base sur les écrits de Hrant Dink, journaliste armeno-turc militant pour l’amélioration des relations à travers le dialogue entre les deux peuples.

Sans cesse censuré et menacé par l’état nationaliste en place, il fut froidement assassiné en 2007.

Ce dessin numérique est l’ensemble de mon texte mis à la suite et où chaque mot est masqué, recouvert d’un rectangle gris pur (50% blanc et noir) de la longueur de ce mot. Agos, reprend ainsi le titre du journal bilingue (arménien-turc) hebdomadaire de Dink. L’ensemble crée un paysage avec ses rythmes, ses agrégats et ses rides. Comme d’une gigantesque partition graphique sourde se dégagent des sillons: «agos» en turc.