Erevan et Berlin sont deux éditions photographiques qui documentent les deux échanges européens menés conjointement par des jeunes turcs, arméniens, français et allemands sur les questions de réconciliation et de dialogue (notamment à travers l'art) entre les peuples dans l'absence de relations diplomatiques.

Ces rencontres émergent dans le contexte particulier de l'époque: le centenaire du génocide arménien en 2015.
La première édition fait dialoguer le décor (entre autre architectural) post-soviétique, pâle, timide, silencieux voire presque abandonné dans lequel se déroule la difficulté des premières interactions balbutiantes des groupes entre inconfort, tabous et retenues.

La seconde, censée documenter l'échange retour qui aurait dû se passer à Istambul (et qui fût annulé deux semaines avant à cause du coup d'état raté en Turquie et des complications qu'il engendra) témoigne de ce décalage géographique, tout en révélant paradoxalement les similitudes à travers les reflets mémoriels du passé Berlinois.